Quand elle ne les exclut pas d’emblée du marché du travail, la surdité représente encore un handicap pour les malentendants et les sourds qui veulent accéder à l’emploi et mener une carrière.
Ces derniers sont estimés à 5,1 millions d’individus. 1,4 million sont en âge de travailler. Seulement 67 % ont un emploi. Associée, selon eux, à des préjugés dévalorisants, la surdité serait un motif de non recrutement ou de non accès à certains postes. Elle les soumettrait à un traitement différent en milieu de travail. Mais leur problème majeur reste l’absence de communication et l’isolement.
La réhabilitation de la Langue des signes française (LSF), l’essor des technologies de l’information et de la communication puis la loi de 2005 sur l’égalité des droits et des chances contribuent, ces dernières années, à changer leur vie au travail. Pourtant, des disparités professionnelles perdurent. Les acteurs de l’emploi peuvent maintenant, en lien avec
les intéressés eux-mêmes, s’appuyer sur ces changements pour améliorer concrètement
l’emploi des malentendants et des sourds.
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jeudi 25 juin 2009
Les sourds pas forcément bienvenus dans le monde du travail
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